de Bleu-Rouge » Jeu 14 Aoû 2025 08:15
"On s’apprivoise petit à petit" : les Biterrois apprennent à se connaître après une fin de saison agitée
Rugby XV, ASBH, Béziers, Pro D2
Le match contre Narbonne (35-13) a été l’occasion pour les Biterrois de se tester après un mois et demi de travail en commun au sein d’un club en plein changement.
La victoire face à Narbonne (35-13) mardi soir, dans le cadre du match de la feria, était un premier pas pour ce nouvel ASBH. Nouveaux repreneurs, nouveau staff, nouveau fonctionnement à l’anglo-saxonne… Le club héraultais est dans un sacré virage de son histoire. Où cela va réellement le mener ? Il est bien trop tôt pour y répondre, même si Robert Skinstad, le président du club, a clairement affiché l’ambition du top 6. L’amical contre le voisin narbonnais, une équipe de Nationale, est bien insuffisant pour tirer de réels enseignements.
"Cet été, il y a eu du changement, une nouvelle présidence, avec des choix qui ont été faits. Les joueurs, on est là pour bosser, c’est notre métier, on n’a pas notre avis à donner. Cette nouvelle présidence a mis des choses en place, qu’on essaie de respecter et de suivre", livrait le demi d’ouverture Victor Dreuille, mardi soir.
Leur avis, en effet, n’a pas vraiment été pris en compte au moment de décisions fortes, comme l’éviction de Pierre Caillet fin mai. L’ensemble du vestiaire avait écrit une lettre pour soutenir leur manager, en place depuis 2020. Une initiative inédite, tous sports confondus. Mais vaine. Skinstad a "un plan" pour Béziers. Et il a choisi comme homme fort l’Anglais Rory Teague (40 ans), parfait connaisseur du rugby français pour avoir joué (Limoges, Tarbes, Aurillac, Grenoble) et entraîné (Bordeaux-Bègles, Racing 92) dans l’Hexagone, pour mener à bien ce projet.
"Un peu la pression en arrivant"
"Si je suis honnête, oui, j’avais un peu la pression en arrivant. Mais j’aime ça. Le métier veut ça aussi. C’est de la bonne pression. Depuis que je suis là, je suis bien avec tout le monde, tout le staff. J’ai été super bien accueilli. Même si je dors à l’hôtel depuis deux mois (rires). Puis l’atmosphère, l’ambiance, les supporters et le stade sont au top", soufflait-il, à chaud, après le match contre Narbonne.
"On s’apprivoise petit à petit, on apprend à se connaître. Comme toute période où il y a du changement, il faut du temps, des nouveaux repères. Les gens étaient curieux de voir le nouveau visage de Béziers avec les nouvelles têtes fortes. J’espère que ça va durer et qu’ils seront là une grande partie de la saison pour espérer mieux à la fin. On va être patient, mettre les choses dans l’ordre. Si on fait le boulot, qu’on travaille bien, le reste viendra naturellement", analysait de son côté, Clément Doumenc.
La vraie source d’inquiétude sportive est le manque de profondeur d’effectif. Les cinq arrivées ne suffisent pas à compenser les onze départs, notamment sur des postes clés comme en deuxième ligne et au poste de centre. Les fenêtres internationales seront surveillées de près, vu que certains joueurs seront retenus en sélection (Marques, Gontineac, Camacho, Amaya). Sur 30 journées de Pro D2, le staff aura un sacré travail de gestion à effectuer.
ASB : "PATRIMOINE IMMATÉRIEL DE BÉZIERS" !
CE qui ne tue pas rend plus fort".
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