de Bleu-Rouge » Sam 29 Mar 2025 13:00
"Le manque de dialogue des dirigeants plombe l’enthousiasme général", affirme Thierry Rouanet, le président des Brennus, club de supporters de l’ASBH
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Comme beaucoup de supporters, Thierry Rouanet voudrait voir les dirigeants s’exprimer un peu plus sur leurs projets et leurs attentes.
Autour d’un café, Thierry Rouanet, le président de l’association des Brennus, association de supporters de l’ASBH, fait le point sur son club de cœur et regrette le manque de dialogue des nouveaux dirigeants.
L’ASBH, ses hommes, son histoire, son parcours, ses joies, ses réussites, ses peines, ses coups durs… Au quotidien, une partie du cœur de Thierry Rouanet bat en permanence au rythme du rugby biterrois. Alors que se profile la dernière ligne droite de la saison de Pro D2 et que son club fétiche voit arriver le sprint final menant sous les projecteurs de la phase finale du championnat, le président des Brennus, association de supporters de l’ASBH, a des difficultés à se projeter sous un soleil radieux.
Comme beaucoup de fans du club biterrois, il demeure dubitatif quant à l’avenir proche du club qui l’a fait vibrer comme jamais la saison passée et a les atouts pour briller cette année aussi. Ce n’est pas vers les joueurs que se tourne le chef de file des Brennus mais vers la nouvelle gouvernance de la SASP, selon lui bien trop discrète quant au devenir du club : "Avec les anciens dirigeants, il y avait beaucoup d’interactions et d’échanges, explique Thierry Rouanet. Avec les nouveaux, il y a un grand manque de dialogue. Quand ils ont repris le club, nous étions très séduits par eux et leur avons demandé une rencontre afin qu’ils se présentent et nous présentent exactement leurs projets. Ils sont arrivés en novembre. Nous sommes presque à la fin de la saison et nous n’avons toujours pas de réponse."
Les questions fusent
Ce, alors que les questions fusent à tout va. Notamment en cette fin de championnat où sur d’autres fronts les clubs s’activent : "Pourquoi, par exemple, ne pas avoir pris de jokers médicaux pour remplacer certains joueurs cadres blessés, demande le président des Brennus. Est-ce parce qu’ils ont été refusés par manque de garanties financières du club ? Les gens s’interrogent. C’est comme le cas de Hans Nkinski. Le club a décidé de ne pas le faire jouer. Ok, mais pourquoi, alors ne pas avoir pris quelqu’un pour le remplacer ? C’est comme le recrutement, on n’en sait toujours rien alors que la majorité des clubs ont déjà achevé le leur. Sans citer de noms, que l’on nous dise au moins à quels postes il va y avoir des recrues."
Un climat de défiance
Ces interrogations ont tendance à créer un climat de défiance au sein des troupes de supporters. Alors que leur équipe joue le haut du tableau, ils sont nombreux à estimer qu’elle n’attire pas suffisamment de supporters au stade : "Le club est en passe de se qualifier une deuxième fois d’affilée pour la phase finale, ce qui n’est jamais arrivé à Béziers et contre Nevers, il y avait à peine un peu plus de 6 000 supporters, relève Thierry Rouanet. Alors que nous sommes dans la dernière ligne droite, ce n’est pas normal. Il devrait y avoir beaucoup plus de monde. On sent que les gens ont du mal à adhérer. Ce manque de dialogue a tendance à plomber l’enthousiasme général."
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CE qui ne tue pas rend plus fort".
"La plus grande gloire n'est pas de ne jamais tomber, mais de se relever à chaque fois"!