drop 74 a écrit:11 BRENNUS a écrit:Cyril a parfaitement résumé le contexte de l'époque et d'autres la situation actuelle. Avant nous étions une machine moderne aux mécanismes parfaitement réglés, huilés et solides, installée dans la durée. maintenant nous avons un moteur avec une carburation incertaine, avec des trous d'air et des mécanos qui manquent de pièces et de technicité.
Ne Comparons pas à 40 ans d'intervalle ce qui est incomparable...
Quand tu prends un maximum d' internationaux parce que tu as les moyens financiers de le faire, ce n'est pas difficile d'obtenir des résultats.
C'est comme dans l' enseignement, le même prof aura certainement de bien meilleurs résultats à Louis le Grand qu' au lycée de Sarcelles.
Autrefois les chances de réussite étaient les mêmes pour tous mais nous, nous avons eu un Raoul Barrière aux commandes...Il a su former un groupe dès les juniors, et compris que le rugby commençait devant, ce qui n'excluait pas qu'il se poursuivait derrière. Les jaloux du sud-ouest faisaient semblant d' ignorer cette partie du discours, même si le meilleur marqueur d' essai fut un joueur biterrois lors d'une ou plusieurs saisons ( Séguier, me semble -t-il?).
C'est vrai que le Rugby était plus égalitaire et c'est vrai que c'est ce qui rendait 'fous' les 'Sudouétistes' le fait de prendre des roustes et des humiliations techniques, tactiques et physiques, en étant sur la meme ligne de départ niveau moyens.
Autre paramètre , le public a changé il faut quand meme etre honnette sur le sujet ! On est passé d'un public de connaisseur a un public de consommateur.
L'exemple de Richard Escot journaliste de l' Equipe est interessant lui qui a porté les couleurs de La Rochelle et qui connait tres bien Merling. Malgré sa fierté de voir enfin son équipe favorite reconnu au niveau national et meme international , il reconnait que ce nouveau public n'y comprends rien en tres grande majorité.
On fait de la masse, du pognon, du spectacle.
A mon avis et je ne dis pas que j'ai raison, c'est juste mon point de vue, la dérive pro du ballon ovale commence sérieusement a rattraper celle du Foot.
Budgets , comportements ( on voit la valse des entraineurs et joueurs ) et une pression du résultat qui devient complétement folle tant les enjeux économiques sont énormes.