AVANT SAISON 2025/2026

[Cyril]

Le rouge il plus beau en vrai qu'en photo. Il y a en filigrane la cathédrale vu de l'Orb, mais c'est vrai qu'un peu bleu sur le coté et sous les manches apporterait un plus.
Par contre le blanc je suis moins fan. Des fleurs de lys, même si c'est dans l'air du temps avec les politiques qui se prennent pour des rois (et pas qu'en France), je trouve que ça fait beaucoup.
D'autant qu'à Béziers les fleurs de lys n'apparaissent sur le blason qu'après que la population, Cathare ou pas, se soit fait décimer par les troupes Chrétiennes avec l'aval du Roi qui a décidé de cette croisade avec le légat du pape. Comme le vainqueur écrit l'histoire on se retrouve avec le symbole de nos tortionnaires sur le blason, et il en a qui en sont fiers...

Merci pour le cours d'histoire, je ne savais pas, et c'est interessant de l' apprendre.
Pape qui se nommait : INNOCENT

[Bleu-Rouge]

Pro D2 – Rory Teague (Béziers) : "Il est inutile de tout casser la première année"
Rémy Rugiero
L’entraîneur Rory Teague et le directeur rugby Johnny Howard ont convoqué la presse pour faire un point sur l’ASBH.

L’entraîneur principal Rory Teague et le directeur rugby Johnny Howard se sont adressés à la presse lors d’une conférence organisée à la Brasserie du Stade Raoul-Barrière. Le technicien anglais a évoqué de nombreux sujets avant le prochain match amical face à Provence Rugby et le début du championnat.

Rory, comment s’est déroulée votre venue à Béziers et dans quel contexte ?

Johnny Howard était en train de discuter avec David Gerard. Je le connais un peu, c’est un grand entraîneur, mais on m’a expliqué que ça n’allait pas le faire. Le jour d’après, je reçois un message, avec l’opportunité de signer à Béziers. J’ai regardé mon passeport déjà, et j’ai dû faire quelques démarches au pays de Galles. Le projet et les attentes exprimées par Johnny étaient clairs pour être leur entraîneur en chef. Nous sommes vite tombés d’accord et j’ai signé dans la foulée.

Qu’est qui vous a séduit dans cette approche du club ?

D’abord, la grande histoire de rugby qui règne ici. Je viens de Gloucester, il y avait pas mal de joueurs français qui sont passés par mon club d’origine, comme Philippe Saint-André et même Pierre Caillet. Revenir dans ce pays était très important pour moi, je suis très attaché à plein de choses. Cela fait 15 ans que je suis entre la France et l’Angleterre. Et même si je suis un "rosbif", je suis influencé par le rugby français et ce qu’il représente, comme je le trouve aujourd’hui à Béziers.

À lire aussi : Pro D2 - "Il fallait créer une ligne directrice" : premier acte d'un nouveau chapitre à Béziers

Il fallait aussi accepter que le recrutement était quasiment bouclé et que vous deviez aussi passer derrière Pierre Caillet ?

Cela fait partie du challenge que je me fixe en venant à l’ASBH. J’arrive au club, en expliquant en termes de jeu, mon envie d’avoir un ADN particulier, de faire vivre le ballon et de pouvoir traverser le terrain. Après mon passage au Racing 92, nous avions terminé meilleure attaque du championnat avec un état d’esprit irréprochable. J’espère faire la même chose pour Béziers, en travaillant le détail, la rigueur et le sale boulot qui n’est jamais facile. Quant au fait de parler du vestiaire, je n’ai pas le sentiment que les joueurs sont dans le passé. Les discussions avec les leaders et les jeunes me font penser que tout le monde veut aller le plus haut tout simplement.

"J’ai mes idées et ma façon de planifier le rugby"
Après votre passage en Top 14 à l’UBB et au Racing 92, vous allez découvrir le championnat de Pro D2. Comment jugez-vous cette compétition ?

C’est assez long ! Mais avec une bonne planification pour chaque bloc, on peut essayer de faire quelque chose de bien avec ce groupe. C’est un championnat qui tape fort, et tout peut changer après quelques journées. L’exemple de Montauban est marquant en ce sens. Il y a de l’émotion, beaucoup veulent accéder en Top 14, et c’est vraiment intéressant à disputer. Il faut des garçons morts de faim, qui ont envie de prouver des choses.

Il y aura un projet de jeu à définir et une adhésion à laquelle le groupe devra s’identifier ?

La première année, c’est inutile de tout casser. Quand on voit les résultats auparavant et les classements sur les trois dernières saisons, certains éléments étaient déjà en place. Bien sûr, j’ai envie d’appliquer ma façon de voir les choses dans quelques domaines. Comme sur les lancements, les nettoyages, mais comme je l’ai dit, on se découvre et je vais faire en sorte d’avoir un climat sain. Il y a de la compétition entre eux, à l’entraînement je le perçois clairement.


Samuel Marques et les Biterrois se sont employés à produire du jeu face à leurs voisins narbonnais.Samuel Marques et les Biterrois se sont employés à produire du jeu face à leurs voisins narbonnais. ASBH - Fred Bedos
Le staff a évolué aussi, l’arrivée de Marius Tincu et David Irazoqui qui est toujours en place. Comment se passe votre quotidien ?

C’est comme avec une femme, il faut se découvrir, se connaître et apprendre les uns des autres. On partage nos expériences communes, et il y a forcément des conversations plus dures aussi. J’ai mes idées, et j’apprécie de planifier et organiser le rugby d’une telle façon. On a trois semaines d’avance sur notre déroulé, le processus de l’entraînement a changé. Mais vous savez très bien que seuls les résultats parleront au final et j’en suis pleinement conscient.

"Béziers avait terminé troisième alors qu’il n’avait pas le meilleur effectif"
Qu’attendez-vous du prochain match amical face à Provence Rugby en guise de conclusion de la préparation estivale ?

Ce ne sera pas un match de championnat, l’aspect tactique sera présent bien sûr, mais on souhaite être plus efficace en touche, agressifs en défense, et prendre du plaisir en attaque. Ce que j’aime avec ce groupe, c’est de faire ce boulot le plus dur et parvenir à un état d’esprit pour mener à bien notre envie de jouer. Provence Rugby est une équipe qui a des joueurs de très bon niveau. Nous aussi, et nous irons là-bas pour faire le maximum afin de préparer comme il se doit la première journée à venir contre Biarritz.

Le choix de Clément Doumenc comme capitaine s’est opéré, pourquoi l’avoir choisi ?

J’ai senti dès le début sa présence envers les autres. J’ai fait mon choix très tôt le concernant. C’est l’un des meilleurs joueurs du championnat, il excelle dans le jeu au sol et sur les turnovers. Il met la tête dans des endroits pas évidents, comme d’autres, mais j’aime son côté compétiteur. Il est toujours à 100 %, j’ai confiance en lui et c’est la même chose pour le staff auprès de lui. Puis nous avons rajouté également Taylor Gontineac auprès du groupe des leaders dans notre réflexion.

À lire aussi : Pro D2 - "Nous serons plusieurs voix dans le vestiaire", assure le capitaine de Béziers Clément Doumenc

Est-ce que le recrutement est terminé où il existe des pistes pour améliorer l’effectif ?

Si je suis toujours concerné par le recrutement en ce moment, cela peut miner le joueur qui est en place aussi. Et dire que je n’ai pas confiance en eux. Moi je veux essayer d’améliorer déjà les garçons en place, leurs comportements sur le terrain. Après c’est le travail de Johnny Howard pour valider une éventuelle recrue. Maintenant, si j’ai le besoin d’avoir un profil, on se parlera. Notre effectif est bien, et je crois que Béziers a terminé à la troisième place alors qu’il n’avait pas forcément le meilleur effectif de la saison ? On est d’accord, et on mettra des choses en place comme je l’ai dit.

[Bleu-Rouge]

"Un honneur et un privilège" : Clément Doumenc nommé capitaine de l’ASBH par Rory Teague


Le troisième ligne de l’ASBH, Clément Doumenc, a été promu capitaine pour la saison à venir. Une demi-surprise au sein de l’effectif biterrois.

Il en est presque gêné. Clément Doumenc (28 ans), un moment donné, s’est "senti mal à l’aise vis-à-vis de certains mecs plus légitimes, comme Clem (Ancely), Sam (Marques) ou Charly (Malié)". Mais après discussions avec eux, ainsi qu’avec son manager Rory Teague, le troisième ligne a accepté son nouveau rôle : celui de capitaine de l’ASBH.

"C’est difficile de refuser, voire impossible. C’est un honneur et un privilège, une grosse marque de confiance, qui plus est dans un grand club comme Béziers", ajoute le Carcassonnais d’origine.

"J’ai fait le choix très tôt"
Doumenc, meilleur gratteur de Pro D2 la saison dernière, succède donc à Clément Ancely. Ce qui ne change pas le quotidien non plus. "Clem et Sam sont des mecs qui parlent plus que moi au quotidien, sont des leaders naturels", souffle l’intéressé.


Mais le choix du casqué était logique pour Teague. "Depuis le début, j’ai senti son aura devant les autres. J’ai fait le choix très tôt. Il était un de nos meilleurs joueurs en Pro D2 la saison dernière, capable de mettre la tête où les autres ne mettent rien. Puis c’est un compétiteur, toujours à 100 %, j’ai confiance en lui et le staff aussi", assure l’Anglais.

Arrivé l’été dernier à Béziers après deux années en demi-teinte à Montpellier, Doumenc s’est vite imposé comme un homme fort du paquet d’avants biterrois

[Bleu-Rouge]

Pas de ressentiments", "Des objectifs ? Pas vraiment" : Rory Teague se confie sur son arrivée à l’ASBH


Le nouvel entraîneur de l’ASBH, Rory Teague, s’est longuement confié à neuf jours du début de la Pro D2, et à la veille d’un dernier match amical contre Provence Rugby, ce jeudi 21 août (20h).

Comment votre arrivée à Béziers s’est-elle déroulée ?

J’avais lu dans la presse que Johnny (Howard, directeur sportif) était en discussion avec David Gérard, que je connais un peu. Finalement, ça ne s’est pas fait. Puis un samedi matin, je reçois un message de Johnny m’expliquant qu’il y avait une opportunité ici. J’ai regardé si mon passeport était valable, et en avant !

Johnny m’a expliqué le projet, les attentes qu’il avait. Son discours m’a plu et on s’est entendu. Il n’y a pas eu d’hésitation.

À lire aussi : Un Anglais à la tête de l’ASBH, un entraîneur adjoint de Pierre Caillet et un Roumain : Béziers a dévoilé sa nouvelle organisation sportive

Qu’est-ce qui vous a séduit ?

Je viens de Gloucester. Beaucoup de joueurs français sont passés chez nous, dont des Philippe Saint-André ou Pierre Caillet. Un club avec une vraie histoire. Ici, c’est emblématique. Puis il y a un projet. Et revenir en France, c’est hyper important. Je suis très attaché à ce pays. Ça fait quinze ans que je vis entre la France et l’Angleterre. Je suis presque plus influencé par le rugby français, même si je suis un rosbeef. J’ai le côté anglo-saxon et latin.

Vous êtes arrivé dans des conditions compliquées, avec une équipe attachée à son ancien entraîneur, Pierre Caillet…

Ça fait partie du challenge. En arrivant, j’ai tout de suite dit que je voulais garder l’ADN de ce club, donner vie au ballon, prendre du plaisir. Après mon passage au Racing, on avait fini meilleure attaque du championnat parce qu’il y avait un état d’esprit joueur, on faisait confiance aux mecs. Je veux faire pareil ici. Et évidemment, je veux mettre ma patte, peut-être insister davantage sur les détails, la rigueur.

Pour le vestiaire, je n’ai pas perçu de ressentiment. Les mecs n’ont pas ressassé le passé. J’ai eu des discussions avec les leaders et certains joueurs, tout le monde veut donner le maximum et tirer le club vers le haut.

"La première année, on ne va pas tout casser"
Quel regard portez-vous sur la Pro D2, vous qui avez entraîné l’UBB (2017-2018) et le Racing 92 (2022-2023) en Top 14 ?

C’est un championnat long. Ça tape fort. Il peut se passer des choses à chaque bloc. Mais si tu as une bonne planification, tu peux faire quelque chose de bien.

Et c’est intéressant parce que certains joueurs veulent s’en servir comme tremplin pour le Top 14. Les enjeux sont nombreux.

Après une saison dernière agitée, souhaitez-vous désormais apporter de la stabilité, imposer votre vision ?

La première année, on ne va pas tout casser. Il n’y a pas besoin. Il faut créer un environnement sain. J’espère que dans un moment, on parlera davantage de l’avenir que du passé. Je n’étais pas là l’an dernier. Mais quand on voit les résultats de ces dernières années, 3e, 6e et 7e, le club avait déjà mis de bonnes choses en place. Ce n’est pas la peine de tout changer. Comme je le disais, on va essayer d’être plus méticuleux sur tout. Lancements, nettoyages…

Mais pensez-vous déjà au futur, au recrutement de la saison prochaine ? On sait que les clubs travaillent aujourd’hui à N + 1.

Il faut toujours garder un œil sur l’avenir. Sur le recrutement, on est attentif. Honnêtement, tout de suite, je ne pense pas au long terme mais plutôt au début du championnat. Les investisseurs ont un projet. D’ailleurs, ils devaient être contents de voir 12 000 personnes lors de la victoire dans le match de la feria (35-13). Nous, on pense match après match, bloc après bloc.

"Des objectifs ? Pas vraiment"
Quelles sont les forces de cette équipe ?

Déjà, je vois des potes dans le vestiaire, qui aiment la compétition, même dans les petits jeux. En France, l’état d’esprit dans le groupe est très important.

Quelle est l’entente avec le staff ? David Irazoqui (arrières) a été maintenu dans ses fonctions, tandis que Marius Tincu (avants) est arrivé ?

C’est comme avec une nouvelle femme, c’est le début, on se découvre, on partage, on apprend à se connaître. Forcément, il y a des conversations plus dures que d’autres. J’ai mes idées, avec un système plus organisé, plus planifié. On bosse avec une vision sur trois semaines à chaque fois. C’est un nouveau processus de planification qui marche bien pour nous en ce moment. Mais maintenant, on attend les résultats. Ce sera le juge de paix.

La direction, vous a-t-elle donné des objectifs cette saison ?

Pas vraiment. Plutôt apporter de la rigueur, développer la culture club. Mais je sais que Bobby (Skinstad, président), Johnny et les autres, forcément, veulent gagner des matches.

[lolcs34]

Absence de Gontineac demain dans le groupe. J'espère qu'il n'est pas blessé.

[drop 74]

Merci Vincent !

[piboulade]

à priori , aucune diffusion de prévue

[Eric le Rouge (et bleu)]

Merci Vincent.

[Supporter]

PROVENCE vs ASH – La conf’ de presse

Où est passé le " B " ??

[jb1080]

Le BO annonce un projet pharaonique en approche, Sterin a beaucoup d’ambition.

En refusant Sterin pour des raisons qui lui sont propres, Menard aura fait comme avec Altrad il y a quelques années. On fout dehors nos meilleures chances de revoir l’élite SYSTÉMATIQUEMENT.

[piboulade]

On pourra l affirmer quand le bo remontera..

[cyril34]

Le BO annonce un projet pharaonique en approche, Sterin a beaucoup d’ambition.

En refusant Sterin pour des raisons qui lui sont propres, Menard aura fait comme avec Altrad il y a quelques années. On fout dehors nos meilleures chances de revoir l’élite SYSTÉMATIQUEMENT.

Si il l'a refusé, c'est surement politique car Sterin soutient à fond financièrement le RN et aurait fait de l'ombre a Ménard, mais c'est clair que financièrement lui il avait de la callasse. Il a préféré Howard et compagnie avec très peu de moyens ............
Challenges estime sa fortune à 100 millions d'euros en 2017, puis 800 millions d'euros de 2018 à 2020. En 2022, elle est d'un milliard d'euros, faisant de Stérin le 113e Français le plus fortuné. En 2024, elle est estimée à 1,2 milliard d'euros. En 2025, sa fortune est estimée à 1,6 milliard d'euros.

[11 BRENNUS]

On pourra l affirmer quand le bo remontera..

Quand on affiche l'intention de recruter Dupont, je pense qu'ils y seront avant nous. Quand à l'éventuelle venue de Stérin , il faudrait connaître les conditions et le contenu de son projet qui ont aboutis à un refus. Je ne pense pas qu'il y ait une certaine concurrence avec Bob, plus un clivage politique trop marqué.
L'argent n'a pas d'odeur, comme les voix pendant les élections d'ailleurs, pour paraphraser un ancien président de la république...

[Bleu-Rouge]

"Être prêts à monter en Top 14 d’ici la 4e ou la 5e année" : Johnny Howard, directeur du rugby de l’ASBH, se confie


Changements apportés, l’état d’esprit du club, le recrutement, l’association… Le directeur du rugby de l’ASBH fait le point à l’aube de la reprise du championnat.

Quelle est exactement votre fonction ?

Je n’entraîne pas la défense comme cela a pu être dit. Je suis plus sur la culture du club, sur le fait de bâtir, depuis les Crabos jusqu’à l’équipe première. Aujourd’hui, les coaches des espoirs ont le même discours que Rory Teague.

Il y a eu beaucoup de changements à l’intersaison, y a-t-il, à nouveau, de la sérénité dans le club ?

Tout a été plutôt très positif. Nous avons contrôlé le contrôlable. Nous avons rajouté, je l’espère, un peu plus de professionnalisme. Nous prenons nos repas ensemble, nous nous entraînons ensemble, nous vivons ensemble et nous avons apporté plus de confort pour que les joueurs puissent mieux s’exprimer sur le terrain.

Qu’entendez-vous par rajouter "plus de professionnalisme", cela se concrétise de quelle manière ?

J’ai demandé un test de performance afin de savoir comment être mieux. La réponse a été "la nourriture". Nous avons mis le focus dessus ainsi que la cohésion, le fait de passer de bons moments tous ensemble.

Comment s’est faite la venue de Rory Teague à l’ASBH ?

Je le connais depuis une vingtaine d’années. Il apporte de la rigueur, son expérience. Cela fait quatorze ans qu’il est en France et il amène un vécu que je n’ai pas. Je ne suis pas là pour entraîner, je le répète. Je suis là pour le lien avec la ville, l’ambiance, l’image de l’ASBH.

Dès votre arrivée, vous avez noué des liens avec l’association. C’était important ?

C’était non négociable. L’association en rêvait et avait même déjà plusieurs projets depuis des années qui n’avaient pas été mis en place. Je suis là pour ne faire qu’un seul club avec elle.

"J’avais juste envie de créer cet électrochoc avec les nouveaux repas"
Vous étiez le seul des repreneurs à être présent au quotidien à partir du moment où vous êtes arrivés en novembre 2024. Comment l’avez-vous vécu ?

Je me régale tous les jours ! En tant que joueur à Béziers et aujourd’hui, directeur du rugby, ce fut un réel plaisir au quotidien.

Voir 12 000 personnes lors de la réception en amical de Narbonne, est-ce une réussite ?

Je suis resté à Béziers à la fin de ma carrière. C’est un lieu où il y a la culture et la passion du rugby. Il faut garder cela. Le coach apporte son savoir-faire sur le terrain et moi, j’amène un peu d’expérience acquise pendant vingt ans à Béziers.

Qu’est ce qui a été le plus difficile à mettre en place ?

Je ne voulais pas mettre 50 000 choses en places ! J’avais juste envie de créer cet électrochoc avec les nouveaux repas et de mettre en place une habitude de rigueur, une routine. Cela n’a pas été difficile car les joueurs sont professionnels.

En parlant d’électrochoc, le changement d’une grande partie du staff et du coach en particulier, en a été un, non ?

Dans le monde professionnel, il y a toujours des moments où les staffs changent. Mais je ne me concentre pas trop sur le passé. Il faut créer une nouvelle époque.

"Je discute tous les jours avec les présidents"
Quelle est votre vision est à court et à moyen terme ?

À court terme, c’était la découverte. Nous avons acheté un club avec plein de gens que nous ne connaissions pas. Ce fut une période d’observation, de reconstruction, de gestion de l’effectif. Maintenant, nous avons l’objectif d’ici trois ans d’arriver à créer une bande de joueurs professionnels pour attaquer le Top 14 et lors de la 4e ou de la 5e année d’être prêts à y monter.

Êtes-vous en contact avec les présidents Bob Skinstad et Andrew Mehrtens ?

Je discute tous les jours avec eux. Nous sommes une grande famille. Comme je suis basé à Béziers, ils sont au courant de tout.

Au niveau recrutement, vous avez parlé d’académie de jeunes. Avez-vous encore des pistes aujourd’hui pour améliorer ce recrutement ?

Non, je suis très content de notre effectif. Nous n’avons pas fait signer grand monde. Nous avons quasiment le même effectif qui celui qui a terminé sixième il y a deux ans. Nous avons des jeunes, nous avons jusqu’alors manqué peut-être d’une stratégie, désormais nous en avons une pour créer un ADN à Béziers.

[Bleu-Rouge]

Match amical Provence Rugby – ASBH : Gontineac absent, un groupe resserré et des joueurs dans le rouge


L’ASBH se déplace à Provence Rugby, ce jeudi 21 août (20h), pour le deuxième et dernier match amical de l’intersaison.

Dernier galop d’essai pour Béziers. Et quel essai ! Après avoir dominé les voisins narbonnais (35-13) mardi dernier, pensionnaires de Nationale, les Biterrois vont se frotter à un candidat à la montée en Top 14, Provence Rugby, ce jeudi (20h, stade Maurice-David).

"Le vif du sujet se rapproche. Le championnat commence dans neuf jours. On termine la prépa", assure le nouveau capitaine Clément Doumenc.

Quoi de mieux que terminer un bloc d’un mois et demi par une confrontation de taille. "Provence est une équipe avec quelques stars. Mais j’ai confiance en mes joueurs. On veut mettre les fondamentaux en place, être plus efficace en touche, plus agressif en défense et prendre du plaisir en attaque", souffle le coach Rory Teague.

"Nous mettre dans le dur"
Ce match vient conclure une semaine extrêmement intense pour les Héraultais, qui sortent de deux jours chargés. "On ne sera pas hyper frais, mais c’est le but : nous mettre dans le dur, voir comment on va réagir", ajoute Doumenc.

Le staff biterrois a aussi choisi de resserrer le groupe en emmenant 33 joueurs à Aix-en-Provence. Le centre Taylor Gontineac ne sera pas de la partie, comme le révèle le groupe de l’ASBH retenu pour affronter les hommes de Philippe Saint-André.

Les groupes
Béziers
Avants : Abescat, Ancely, Arroyo, Benoy, Boulassel, Doumenc, Dufour, El Maslouhi, Eru, Gayraud, Judge, Koen, Kuruisaqila, Lalevée, Lockwood, Mailulu, Pauta, Rasamoelina, Trauth.

Arrières : Aubry, Camacho, Courtaud, Dreuille, Koevort, Labat, Marques, Masiwini, Plazy, Reau, Recor, Tuimaba.

Provence Rugby
XV de départ : Drouet – Bouhedjeur, Colombet, Lucas, Bituniyata – (o) Soulan, (m) Deghmache – Harrison, Tuisue, Piazzoli – Youyoutte, Zafra – Hawkes, Sauveterre, Wegrzyn.

Remplaçants : S. Taofifenua, Toth, Laget, Latterrade, Francis, Ndiaye, Yemsi, Van Eerten, Portat, Voisin, Gambini, Jalagonia, Cazenave, Salles, Galletier, North, Tuimua, Lapègue.

[drop 74]

Il est en sélection Gontineac?

[Supporter]

Les supporters presents à Aix feront ils un direct ici survle forum ??

[Gribouille]

Aix annonce un live sur Twitter. En vidéo ? Telle est la question

[piboulade]

on aura au pire des photos de la rencontre sur leur site apres le match