REPLAY. ASBH-Nevers : malgré sa pléiade de blessés, Béziers remporte son combat face à Nevers
Au stade Raoul-Barrière, Béziers s’est défait sereinement de Nevers lors de la 23e journée de Pro D2, ce vendredi 7 mars (27-13).
Béziers a maîtrisé son sujet. Dominateur de bout en bout, l’ASBH a fait la différence au retour des vestiaires avant de gérer son avance acquise.
Des vacances bien méritées
Avec ce succès bonifié, Béziers reste dans la course au Top 6 (4e) et peut toujours garder espoir pour la seconde place, qualificative pour les demi-finales de la Pro D2. Il faudra pour atteindre cet objectif, assurer les prochaines rencontres en attendant le retour des nombreux blessés.
Béziers part donc en vacances l’esprit tranquille et pourra préparer son déplacement à Dax, prévu le 27 mars, sereinement.
Les rugbymen biterrois peuvent savourer des vacances méritéesAbonnés
Les Biterrois (ici Eru ballon en main) ont su tirer leur épingle du jeu face à des Nerversois accrocheurs.
Grâce à sa victoire sur Nevers (27-13), l'ASBH qui avait aligné une équipe remaniée pour cause d’infirmerie bondée, occupe désormais la 4e place du classement. De bon augure en vue d’une qualification à sept matches de la fin.
Visage détendu, petit sourire en coin, voix calme… À l’heure de se présenter devant la presse, ce vendredi 7 mars au soir, après la victoire de ses troupes sur Nevers (27-13), Pierre Caillet, le manager de l’ASBH, affichait une douce sérénité. Il est vrai que ce succès permet à son équipe de rester au contact du sommet. Avec désormais 64 points au compteur, Béziers se cale à la quatrième place du classement avec trois points d’avance sur Angoulême, le sixième.
"Vivons dans le présent"
De quoi permettre aux Biterrois de partir en vacances l’esprit tranquille et avec le sentiment du devoir accompli. Ils ne rejoueront pas avant le jeudi 27 mars et un déplacement à Dax qui s’annonce particulièrement ardu. Pas de quoi, toutefois, inquiéter Pierre Caillet qui savoure la victoire de son équipe sur Nevers, dernier match d’un bloc de cinq rencontres, conclu par trois victoires et deux défaites : "Vivons dans le présent, assure le manager général de l’ASBH. Maîtrisons ce que nous pouvons maîtriser. Au classement, nous sommes où nous voulions être. C’est maintenant que nous préparons les beaux jours et nous avons encore de sacrés matches qui nous attendent."
Les jeunes assument leur statut
Face à Nevers, c’est une équipe biterroise passablement remaniée qui a tenu la route. Pour cause d’infirmerie pleine à craquer, le staff avait été contraint de faire appel à sa jeune garde, à l’image du demi de mêlée Hugo Camacho ou encore du troisième ligne Thomas Canaleta, 20 ans tous les deux.
Certes, tous les joueurs en devenir qui étaient alignés face à l’Uson ont encore pas mal de pain sur la planche pour atteindre le niveau des vieux briscards de leur équipe. Mais face aux Neversois, même si ce fut loin d’être parfait, ils ont tous montré qu’ils sont capables de tenir la dragée haute à une formation qui n’a pas particulièrement brillé, mais restait sur deux victoires consécutives : "Pour réaliser une saison probante, nous avons besoin de tout le monde, note Pierre Caillet. Chacun respecte son statut. Nous avons des jeunes joueurs prometteurs. À Grenoble (défaite de Béziers 45-14), je n’avais aucune crainte. Je savais qu’ils allaient tout donner pour ce maillot et ils l’ont fait. Il était alors impossible pour ceux qui ont joué face à Nevers de passer au travers."
"Nous pouvons compter les uns sur les autres"
L’ancien troisième ligne récolte le fruit d’un travail initié il y a plusieurs années : "Cette équipe ne s’est pas construite sur rien du tout, martèle le coach avec fierté. Elle s’est bâtie sur des années qui furent parfois difficiles et parce que nous avons beaucoup travaillé. Nous montrons que nous avons une base solide et que nous pouvons compter les uns sur les autres. Nous arrivons à une certaine maturité dans le travail. Cela ne veut pas dire que nous allons y arriver à coup sûr, mais nous sommes toujours là, quelque soit les moment que nous traversons."
Car il est évident qu’il faudra encore passer au travers de tempêtes. Mais en attendant, l’heure est à un repos qui va faire le plus grand bien.
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