de le rugueux bi » Ven 9 Mar 2012 23:49
Nous avons pu infiltrer en exclusivité le groupe ce samedi. Nous avons tenté de vous livrer un résumé de ce déplacement à Tarbes.
(ce texte n'est rien d'autre qu'une caricature humoristique et détournée, sans volonté de nuire ou de critiquer. Uniquement de l'humour, à prendre au 2ème ou 3ème degrès. Merci.)
VENDREDI
13h54 : Simon Vilaret rentre de soirée. Il a voulu tester sa main. Celle-ci souffre encore un peu mais le coude est au top !
16h32 : Les joueurs sont tous prêts au stade mais le bus tarde à arriver. Au loin, Eric Castagnet arrive en calèche.
16h37 : Tout le monde embarque, en se serrant un peu. Eric remplace les chevaux en prenant les pauvres bêtes sur son dos. Peff approuve le geste : la viande est bien meilleure quand elle est fraiche et reposée.
16h23 : Notre convoi arrive à proximité de Pau. Un château se dessine à mesure de leur avancée. Au loin, le châtelain semble les attendre…
16h36 : A la descente de calèche, notre châtelain, sceptre à la main, s’empresse de se présenter. « Mes amis, Sir Franckie 1er de Chaptal, Duc de Papayou, Compte en Banque, Vicomte de la Mèchefolle est heureux de vous inviter dans son humble demeure ». Aussitôt, Eric change littéralement de costume, et enfile un énorme chapeau à grelots. Il entame dès lors un spectacle d’accueil de cracheur de feu tout en jonglant avec ses chevaux.
16h38 : Sir Franckie tape dans ses mains. Aussitôt, un air de harpe se rapproche. C’est Anthony, fringué en Ménestrel, qui vient accueillir lui aussi nôs joueurs. Cette scène surréaliste m’interpelle. Mais je n’ose rien dire, de peur d’être écartelé sur le champ !
17h41 : Notre hôte a réservé quelques chiens pour une chasse à courre dans la forêt jouxtant les douves. Peff est déjà en place, tirant sur tout ce qui bouge. Philippe Benetton met en garde les amateurs : il parait qu’il chasse à la mine anti-personnelle et au mortier !
17h43 : Hamza Zouhair décide de ne pas y aller, de peur de perdre sa place. François Ramonéda n’a pas ce problème : quand il va à la chasse, sa place vient avec lui.
18h17 : En visite au cœur de la demeure béarnaise, j’entends des pleurs. Eric, dans le coin de sa chambre, est triste. Ses haltères lui manquent. Je lui suggère une randonnée aux flambeaux, en forêt. Motivé, il s’exécute, voulant la faire sur les mains. Je m’interroge alors : « comment va-t’il tenir son flambeau ? ».
19h59 : Les derniers tirs de roquette cessent enfin. Les chasseurs rentrent. François Ramonéda est tout heureux de retrouver sa place. Sir Franckie 1er de Chaptal attend de crâne ferme sur le pas du pont-levis : « Ou sont les poulardes j’ai faim ... où sont les veaux, les rôtis, les saucisses ... où sont les cerfs qu’on ripaille à plein ventre ... quelques cygnes blancs bien poivrés ! ». Pierre-Olivier Julien croit qu’on l’appelle.
20h34 : En pleine digestion, Philippe Benetton tape dans ses mains. Anthony Lagardère arrive, haletant, mandoline au poing. « Envoie-nous quelques farandoles que l’on repose nos panses ! ». Anthony entreprend alors un Jobi-Joba en Ré mineur.
20h37 : Des youyous partent du fond de la cuisine. Grelots au vent, Eric arrive à son tour, pour accompagner notre barde du soir, de quelques tours de magie. Sabri Gmir se prend à rêver du bled et entame une danse du ventre debout sur la table. François Ramonéda, pas en reste, montre un superbe numéro : il parvient à faire sortir un chapeau d’un lapin !
21h34: Alors que tout le monde chante en chœur, Eric arrive marchant sur les coudes : il stoppe toutes les festivités, tout le monde au lit ! Demain il y'a match. Par contre, chose inquiétante, Baky Méité n’est toujours pas arrivé. Il a certes fini le boulot après sa tournée de midi, mais quand même…
SAMEDI
00h37 : Surpris dans son sommeil, Anthony s’empare d’un flambeau et arrive dans la cour. Philippe Benetton est tiré de son lit par des cris stridents venus de l’extérieur : « Messiiiiiiiiiiiiiiiiire !! Un sarraziiiiiin !!!!!!! Messiiiiiiiiiiiiire !!!!!!!!!! ». Le coach est obligé de le calmer avant d’aller aider Bakary à décharger sa 4L.
3h56 : Encore un bruit… Philippe Benetton entrouvre sa porte. Une ombre traverse furtivement les couloirs. Des petits bruits, des pas rapides… Anthony Lagardère, flambeau dans une main et arbalète dans l’autre, cherche les latrines. Assurément pas tranquille le Toto !
7h32 : Réveillé, frais et dispo, Franck Chaptal déambule au cœur de la nature et du parc. La rosée du matin effleure sa nuque, et la senteur des roses du jardin titille son fond nasal. Matinal, Franck Chaptal est sentimental !
8h17 : Ouvrant mes rideaux, je vois Matias Narvaez, poncho sur les épaules et chapeau de paille partir, de pied ferme. Accompagné à la flûte de Pan par Charly Malié et Chico Fernandes tenant le panier-repas, nos trois enfants du Soleil partent à la recherche des Cités d’Or.
9h49 : Je croise Philippe Benetton, discret, quittant les lieux. Curieux, j’ose le suivre, de loin. Régulièrement, il répond à son téléphone. C’est louche… Si Anthony savait !
10h22 : En direction de Tarbes, Philippe semble parler à un autre Philippe (à moins qu’il se parle à lui-même !). Je ne comprends pas.
10h36 : Simon Vilaret fait du stop. Je ne sais pas s’il rentre ou s’il sort…
11h58 : Philippe Benetton, après avoir longtemps cherché, arrive enfin dans un Bar. Invité par Philippe Bérot, ancien agenais comme lui, et entraineur tarbais, je les entends pleurer l’un contre l’autre. L’esprit de Tonton est vivace aussi ici. Pauvres tarbais…
12h13 : De retour en footing (oui, j’ai beaucoup progressé aux cotés d’Eric), je croise nos trois espagnols en vadrouille. A défaut d’avoir trouvé de l’or, Matias a déposé un joli bronze : le cygne d’hier soir, il ne le digère pas !
13h29 : Je vois au loin, de dos, Franck Chaptal qui semble avoir rétréci pendant la nuit. A mieux y regarder, il s’agit de Mathieu Siro.
13h33 : Philippe Martin appelle à la maison. Yohann Carpentier se réveille à peine. Il a mal dormi. Pas de Philippe, pas de Mathieu Cambérabéro, pas de nuggets de bœuf. Bref, la loose totale pour notre petit.
14h21 : Jean-Paul sort tranquillement de la maison. Ce court déplacement à Narbonne lui permet de prendre l’après-midi tranquille.
15h02 : Sorti de sa sieste par le réveil bruyant de Bakary Méité, Camille Gérondeau déboule dans le couloir et lui fracasse un grand coup de cigare. Une bonne occasion de ressortir son bandeau !
15h47 : Peu de temps avant de partir, Thomas Acquier se prépare sa propre collation. Emmerdé par une marmotte sortie de son hibernation toute la nuit, il s’empare de l’arbalète d’Anthony et la plombe du premier coup. Après le hibou, la marmotte en persillade, ça doit pas être dégueu…
16h59 : Jean-Paul arrive sereinement autour de l’Egassiairal. Etrangement calme, et vide. « Ces cons de narbonnais se caguent tellement qu’ils ont déclaré forfait ? »
17h13 : Les biterrois, pendant ce temps, arrivent à Maurice Trélut. Les joueurs tarbais arrivent eux-aussi et s’installent au Monopoly dans les couloirs. Certains jouent à Puissance 4. Détente pyrénéenne au programme.
17h49 : Le capitaine tarbais propose à monsieur l’arbitre de désigner le toss par un chifoumi. Le gagnant choisira son coté de comptoir pour la Troisième mi-temps.
18h11 : Peff déguste des Pyrénéens de Lindt dans son coin de vestiaire. Il les a gagnés contre son vis-à-vis tarbais au morpion, il y a dix minutes. Il se demande dès lors comment ils ont pu les fourrer avec de la neige pour que ça fasse aussi froid en bouche !
18h29 : Gabriel Bocca est à la bourre sur le banc des remplaçants ! Il finissait sa partie de poker avec le kiné du TPR.
*** MATCH ***
20h23 : Pour Philippe Benetton, il y a deux types d’amis : ceux de passage et ceux qui ne nous oublient pas.
21h41 : Gabriel Bocca a rapporté une belle surprise à Winston Churchill Mafi, son gri-gri oublié dans son vestiaire en Italie : un superbe porte-clés orné de sa première clavicule explosée.
22h18 : Eric veut faire plaisir à Cédric Bistué et joue I will survive au banjo d’une seule main, tout en profitant du rythme pour exécuter une petite centaine de pompes claquées sur l’autre main.
23h37 : Simon Chevchenko envoie un message à son frère : « on arrive, prépare tes côtelettes ! ». Matthias Vidal fait de même à son frère : « on arrive, prépare tes croisés ! ». Simon Vilaret fait également pareil pour son frangin : « on arrive, prépare l’apéro ! ».
3h11 : Rentrant à la maison, je croise Jean-Paul titubant au bord de la route et proférant des insultes à tout va. Ce con s’est planté de week-end. Avoir planté deux heures chez les têtes plates pour rien et avoir loupé le premier bonus off de la saison, il y a de quoi se les bouffer pour un moment ! En parlant de bouffe, j’ai une envie de persillade… J’espère qu’il reste de la marmotte.