Au temps des déménageurs

Du temps de Sauclières, des Brennus...

Au temps des déménageurs

Messagede SEB » Jeu 4 Oct 2012 11:20

http://www.semelle-web.fr/?p=2058

Toujours un régal à lire

10 – Michel Palmié
Dans les années 1970, Michel Palmier dit La palme domine le rugby hexagonal avec l’AS Béziers. En 1978, il est suspendu pour avoir frappé Armand Clerc, qui perdra sur le coup une partie de la vue. Radié de l’équipe de France, il deviendra tout de même membre de… la FFR et de l’ERC. Propre.

6 – Armand Vaquerin
Armand n’était pas un tendre. Grand pilier de Béziers dans les années 1970, il partageait avec son coéquipier Michel Palmié cet amour du travail bien fait. Après une carrière passée à faire le ménage dans les regroupements de France et de Navarre, Vaquerin se tue accidentellement alors qu’il joue à la roulette russe dans un bar. Rideau.

2 – Alain Esteve
Ancien joueur de Béziers – à croire qu’ils en font un élevage – Alain Esteve a terrorisé une grande partie de ses adversaires du haut de ses deux mètres. Bob Windsor, le talonneur du Pays de Galles s’en souvient encore: « Lors d’un match, je l’ai entendu dire « Bob Bee, Bob Bee » et j’ai vu arriver son gros poing sur mon nez. Pour ne pas être en reste, j’ai essayé de lui en coller une aussi forte que je pouvais. Il s’est relevé et m’a simplement fait un clin d’œil. » Un gars normal à Béziers.

yyoyo yyoyo
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede echo » Jeu 4 Oct 2012 16:54

Ah on savait vivre à l'époque, tu parlrs que le rugby biterrois soit taxé de rugueux. yuJuy yuJuy
coeur ovale, bleu et rouge.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede echo » Jeu 4 Oct 2012 16:55

houla, ca bug!!!
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Bleu-Rouge » Mer 17 Fév 2016 13:27

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Re: Au temps des déménageurs

Messagede VB34 » Mar 9 Avr 2019 19:17

AQUI ES BESIERS, PICHE !!!!
...et SNATCHER et QUINZE le front ceint d'une auréole de gloire, fiers et sereins, couvant de leur regard bienveillant ce peuple de Biterre prosterné sur leur passage entrèrent au panthéon des messies [...]
où, quotidiennement, leurs pourfendeurs viendront se recueillir et réclamer leur pitié, et ceci jusqu'à la fin des temps. livret IIX psaume 3
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede drop 74 » Jeu 11 Avr 2019 17:12

VB34 a écrit:https://www.midi-olympique.fr/article/33314-grand-beziers?fbclid=IwAR0nhjs0of-X1PluYh0K8_5cC_rKMnNnjH-9gntsRJbk4XRx-uG0veAud0s

Superbe article! Merci! yiyiyeooo

Pour la blessure d'Herrero, je sais bien que ce n'est pas lui car j'ai visionné, plusieurs fois l'épisode et il n'était pas tout près du Toulonnais.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede drop 74 » Jeu 11 Avr 2019 17:14

SEB a écrit:http://www.semelle-web.fr/?p=2058

Toujours un régal à lire

10 – Michel Palmié
Dans les années 1970, Michel Palmier dit La palme domine le rugby hexagonal avec l’AS Béziers. En 1978, il est suspendu pour avoir frappé Armand Clerc, qui perdra sur le coup une partie de la vue. Radié de l’équipe de France, il deviendra tout de même membre de… la FFR et de l’ERC. Propre.

6 – Armand Vaquerin
Armand n’était pas un tendre. Grand pilier de Béziers dans les années 1970, il partageait avec son coéquipier Michel Palmié cet amour du travail bien fait. Après une carrière passée à faire le ménage dans les regroupements de France et de Navarre, Vaquerin se tue accidentellement alors qu’il joue à la roulette russe dans un bar. Rideau.

2 – Alain Esteve
Ancien joueur de Béziers – à croire qu’ils en font un élevage – Alain Esteve a terrorisé une grande partie de ses adversaires du haut de ses deux mètres. Bob Windsor, le talonneur du Pays de Galles s’en souvient encore: « Lors d’un match, je l’ai entendu dire « Bob Bee, Bob Bee » et j’ai vu arriver son gros poing sur mon nez. Pour ne pas être en reste, j’ai essayé de lui en coller une aussi forte que je pouvais. Il s’est relevé et m’a simplement fait un clin d’œil. » Un gars normal à Béziers.

yyoyo yyoyo

Un petit "up", pour le plaisir!! :mrgreen:
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Bleu-Rouge » Sam 18 Avr 2020 11:11

Midi Olympique
Un jour, une histoire : le sommet de Béziers
Par Jérôme Prevot

il y a 60 minutes

UN JOUR, UNE HISTOIRE - En 1978, le grand Béziers atteint ce jour-là son apogée. La beauté de ce triomphe face à de valeureux Montferrandais fit taire tous les commentaires mesquins qui accompagnaient le parcours de cette équipe unique dans l’Histoire.

Jamais un cliché ne se fit tordre le cou avec autant de panache. Au coup de sifflet final de cette finale 1978, les esprits les plus jaloux et les plus mesquins furent un moment interloqués. Béziers venait de surclasser Montferrand 31-9, cinq essais à un, score énorme pour l’époque, salué par un envahissement du Parc des Princes par une foule de gus coiffés de bérets à pompons, de bobs ou de casquettes de coureurs cyclistes.

La réalisation avait été approximative, au point d’altérer la perception de l’essai magnifique d’Alain Paco ; la remise du trophée salement escamotée par la nécessité de rendre l’antenne à tout prix. Mais ça n’avait pas suffi à enlaidir l’événement. On a parlé de cet après-midi ensoleillé comme l’apothéose du Grand Béziers. Avec nos yeux d’aujourd’hui, les chocs nous semblent moins intenses, les coups de reins moins électriques. c’est du rugby en léger ralenti, presque sous Lexomil mais les actions y gagnent en limpidité, en grâce et en volupté. L’essai de Paco conclut une action de 80 mètres initiée par une relance insolente de Astre et poursuivie par neuf partenaires. Seuls les coups de pied de la pointe de Cabrol ont vraiment vieilli.

Cette finale marquait le sommet d’un duo qui était en train de se séparer : Raoul Barrière, l’entraîneur, et Richard Astre, le capitaine, dont c’était l’avant-dernier match (à 29 ans). Le triomphe fut embelli par la belle résistance des Montferrandais qui n’étaient menés que 13-9 à la 70e. Et puis, ce fut l’accélération irrésistible, comme Thèvenet ou Bobet dans l’Izoard : trois essais en huit minutes et cette sensation que si le match avait duré dix minutes de plus, Béziers aurait passé la barre des cinquante points. La floraison de leur jeu prit l’allure d’une épiphanie.

Une sensation qu’on a rarement retrouvé en finale, sinon avec Toulouse en 1985, le Stade français en 1998 ou Biarritz en 2006. "Tout s’est joué sur un regroupement à la 72e, si la balle était sortie pour les Auvergnats, on aurait peut-être perdu", explique le centre Henri Mioch. "Gasparotto avait fait une belle charge. Mais nous nous étions entraînés à retourner nos adversaires pour leur piquer le ballon. Un truc très dur à faire. Ça a marché, Sénal lui a chipé le ballon", poursuit Richard Astre, le demi de mêlée aux yeux de lynx.

Jean-Pierre Romeu venait de manquer une pénalité facile : en deux minutes, les Auvergnats virent neuf points s’envoler. "J’ai vu que l’arrière Droitecourt n’était pas en couverture car il était parmi ses trois-quarts. J’ai aussitôt alerté Séguier. J’ai démarré petit côté et j’ai tapé à suivre devant lui" poursuit Astre.

Factuellement, la partie a basculé là-dessus, l’ailier de Béziers s’offrit un sprint de lévrier, au point de larguer… Sa propre chaussure, comme un poids mort qu’on jette au fossé. La course de Séguier fut un régal, mais dès le lendemain, dans les colonnes du Midi Olympique, des lecteurs posèrent la question fondamentale : "Comment Diable, Astre a pu se retrouver en possession de la balle alors que Clermont attaquait dans les 20 mètres ?" Nous sommes contents que quarante ans après, Astre nous ait cité un nom, Sénal.

Car à l’époque, le Midi Olympique répondit ça par la plume de Raymond Sautet : "Comment la balle sortit dans pareilles conditions du côté biterrois ? C’est le secret des mauls et des mêlées ouvertes où les champions sont étonnants." Les regroupements de l’ASBH étaient un univers en soi soumis à des forces telluriques, du rugby chimiquement pur. Ce rappel est en tout cas l’occasion de rappeler l’œuvre de Georges Sénal, combattant de l’ombre sous-estimé, parti sur une vexation deux ans plus tard.
Une équipe très jalousée

Mais pour bien saisir la force de l’événement, il faut se rappeler combien les Biterrois étaient jalousés, surtout dans le Sud-Ouest. Rarement une équipe aura été attaquée avec autant de mauvaise foi. Au nom d’une certaine idée du beau jeu déployé, on les résumait à la force ou à la férocité de leurs avants, Vaquerin, Palmié, Estève, Sénal qui, c’est vrai, savaient laisser tomber quand il le fallait ; à leur propension à cacher le ballon comme si c’était un crime. "Nous cherchions de la reconnaissance et nous voulions faire taire les caciques", reprend Astre. Quand on revoit cette finale, on se rend compte combien toutes ces polémiques étaient stupides. Béziers avait tout simplement dix ans d’avance avec son jeu de conservation même si le mot n’était pas encore utilisé. "Je pense que pour le grand public, ce fut la révélation de notre façon de multiplier les passes entre avants, ce jeu fait de soutien et de replacement. Nous le faisions en poule mais ce n’était pas télévisé", analyse Henri Mioch, l’un des jeunots de cette équipe, il jouait le rôle du trois-quarts centre physique et massif, rareté dans les années 70.

"On oublie souvent que derrière, nous étions très talentueux. Cantoni, Fabre, Séguier, Cabrol étaient internationaux. Rivallo international B. Le plus maladroit, c’était moi avec mes 110 kilos. Quant à la jalousie qu’on suscitait, elle est humaine. Celui qui a trop de succès s’expose à ça. Quand on voit une belle fille au bras d’un gars, on se demande ce qu’elle lui trouve et on se dit qu’elle doit être forcément stupide." Richard Astre vit toujours ça comme une souffrance : "On parle de nos titres mais on ne fait pas assez référence à notre jeu. Dans les années qui ont suivi nous n’étions jamais pris comme exemple lors des diverses réflexions sur l’avenir du rugby." On imagine son amertume quand dans les années 80, on porta au pinacle le nouveau jeu toulousain du duo Villepreux-Skrela.
Des avants qui faisaient peur mais qui n’étaient pas des bourrins

C’est vrai que les avants de Béziers faisaient peur avec leur pilosité de Vikings et leur regard de pirates, Alain Estève serait même embauché plus tard par un metteur en scène pour jouer l’ogre du Petit Poucet. Ils étaient durs, oui, mais ils ne pratiquaient pas un rugby de "bourrins". "Ils savaient rester proches les uns des autres pour passer la ligne d’avantage en se faisant des petites passes. Et ils s’efforçaient de rester debout. Ils étaient les héritiers du demi-tour contact de Lucien Mias, transformé en contact demi-tour. Ils préfiguraient aussi la tactique des blocs de l’époque Laporte-Brunel. Quant à Paco, Vaquerin et Estève, ils étaient plus complets que certains avants du XV de France d’aujourd’hui", détaille Jean-Pierre Elissalde qui les a si souvent affrontés avec La Rochelle ou Bayonne.

Astre se veut plus précis : "La nouveauté de notre jeu, c’était l’intervention des avants dans toutes les zones. Et ça surprenait. Nous les utilisions même en leurre. Notre but, c’était le mouvement perpétuel et la maîtrise du ballon, plus que la vitesse pure. Les avants n’étaient plus seulement au service des trois-quarts. Le mot clé, c’était le soutien, encore et toujours. Nous nous inspirions d’une théorie : le losange des All Blacks et nous révions d’une partie où nous aurions eu le ballon du début à la fin. Même si c’était utopique." Maîtrise ! Le cornac des éléphants biterrois aime insister sur ce point fondamental : "En demie contre Toulouse (12-9, N.D.L.R.), nous avions volontairement caché notre jeu. J’avais averti Raoul Barrière que je ne prendrai pas de risques si nous menions à la marque, que je ferai beaucoup de côtés fermés. Déjà parce que Skrela et Rives plaquaient beaucoup mais aussi pour surprendre en finale. Qu’est-ce qu’on n’a pas dit sur le moment ? Il paraît que nous étions fatigués, que nous avions trop joué depuis le début de la saison. Que sais-je ?" Programmer son jeu sur… 160 minutes, ce n’est pas donné à tout le monde. L’ASB l’a fait, forte de la confiance offerte par ses cinq titres en sept ans. "Après des demies brillantes et des finales ternes, on voulait faire le contraire. En plus, nous nous entraînions beaucoup mais on ne le disait pas."

Les Biterrois n’étaient pas obsédés par le beau jeu vu comme une esthétique telle que le faisait une certaine intelligentsia du Sud-Ouest droguée à la référence basco-landaise, mais il arrivait que leur jeu devienne magnifique quand tous les paramètres étaient réunis. C’est ce qu’ils ont vécu en ce 28 mai à travers notamment l’essai de Paco : dix passes sur 80 mètres et huit avants sollicités debout dans un couloir. Les caciques ont bien été obligés de se taire, au moins pendant quelques semaines.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Eric le Rouge (et bleu) » Dim 19 Avr 2020 10:31

Merci yiyiyeooo
" Oui, je sais que les supporters biterrois ont les boules, c'est pour ça que j'ai mis un bouliste à la tête du club "(Robert Ménard le 24 Juillet 2020)

C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede drop 74 » Mer 22 Avr 2020 08:30

Eric le Rouge (et bleu) a écrit:Merci yiyiyeooo

Idem! yiyiyeooo
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede VB34 » Lun 27 Avr 2020 13:48

Finale 1974 quasi complète. bravo

https://www.youtube.com/watch?v=iq6mgqs4ixU
AQUI ES BESIERS, PICHE !!!!
...et SNATCHER et QUINZE le front ceint d'une auréole de gloire, fiers et sereins, couvant de leur regard bienveillant ce peuple de Biterre prosterné sur leur passage entrèrent au panthéon des messies [...]
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Eric le Rouge (et bleu) » Mar 28 Avr 2020 09:16

VB34 a écrit:Finale 1974 quasi complète. bravo

https://www.youtube.com/watch?v=iq6mgqs4ixU


Merci bravo
" Oui, je sais que les supporters biterrois ont les boules, c'est pour ça que j'ai mis un bouliste à la tête du club "(Robert Ménard le 24 Juillet 2020)

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Re: Au temps des déménageurs

Messagede VB34 » Sam 16 Mai 2020 10:40

AQUI ES BESIERS, PICHE !!!!
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Eric le Rouge (et bleu) » Sam 16 Mai 2020 11:52

VB34 a écrit:https://flip.it/aTtibN

Merci
" Oui, je sais que les supporters biterrois ont les boules, c'est pour ça que j'ai mis un bouliste à la tête du club "(Robert Ménard le 24 Juillet 2020)

C'est un endroit qui ressemble à la Louisiane
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede VB34 » Jeu 21 Mai 2020 16:16

AQUI ES BESIERS, PICHE !!!!
...et SNATCHER et QUINZE le front ceint d'une auréole de gloire, fiers et sereins, couvant de leur regard bienveillant ce peuple de Biterre prosterné sur leur passage entrèrent au panthéon des messies [...]
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede larevolte » Sam 23 Mai 2020 08:06

Aujourd'hui , anniversaire de notre defaite contre les enfants chéries de Tonoton Ferrasse - ma 1ére finale tyty
Je suis biterrois de naissance
Je suis biterrois et puis je pense
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Je suis biterrois et puis voilà

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Re: Au temps des déménageurs

Messagede sadepote » Lun 25 Mai 2020 09:35

larevolte a écrit:Aujourd'hui , anniversaire de notre defaite contre les enfants chéries de Tonoton Ferrasse - ma 1ére finale tyty

J'y étais aussi quel cauchemar... En match d'ouverture les cadets Gaudermen de Narbonne avaient battu le PUC !
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Cyril » Mer 3 Juin 2020 20:29

Un arbitre nommé Messan....on s'en souvient..
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede VB34 » Mer 3 Juin 2020 20:33

Article très sympa sur un Narbonne Béziers au couteau de 1968 dans le midol de lundi. Si quelqu'un peut le partager ! yiyiyeooo
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Cyril » Ven 12 Juin 2020 09:42

match de dingue ce Narbonne.Beziers,quand tu vois qu'a l'époque pour le bouclier d'Automne ils étaient remontés comme des pendules...ça en dit long sur l'état d'esprit et l'amour du maillot !
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Cyril » Ven 12 Juin 2020 09:45

Le challenge Cadenat était aussi bien disputé et le Beguerre ( organisé par Lourdes)
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede bubudelasb » Jeu 23 Juil 2020 15:40

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Re: Au temps des déménageurs

Messagede drop 74 » Mer 29 Juil 2020 17:26

Oui, triste été !
Je n'étais pas au bar des Amis mais j'aurais pu, vu que c'était en haut de mon avenue, celle qui avait vu défiler les nombreux supporters fous de joie, de retour de Lyon par le train, lors du 1er Brennus de 1961.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Bleu-Rouge » Dim 29 Aoû 2021 13:26

Un livre va bientôt sortir sur Alain ESTÈVE, un des plus grands joueurs du rugby Français, ancien joueur de l’AS BÉZIERS.
8 fois champion de France avec Béziers, 21 sélections en équipe de France, désigné par la presse du rugby Anglais comme le joueur le plus effrayant !
Jean-Luc FABRE, en collaboration avec Alain ESTÈVE vous racontera toute la vie et la carrière de ce monstre du rugby Français.
Pré-commande possible en message privé sur Facebook auprès de :
Jennifer Pepujol Esteve et Raphael Pepujol.
Dépêchez-vous, ça va être une razzia !
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Cyril » Mar 14 Sep 2021 19:46

Impatient de le lire !!
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Bleu-Rouge » Dim 14 Nov 2021 10:11

https://www.midi-olympique.fr/2020/05/0 ... 871185.php
Béziers ou la grande histoire d'une armada invincible

Raoul Barrière, "le sorcier de Sauclières", sextuple Champion de France et entraîneur du Grand Béziers des années 1970, créant une armada unique dans l'histoire du championnat français.

L’AS Béziers a régné sur le rugby français des années 70, autour d’une génération dorée et d’un entraîneur hors-pair : Raoul Barrière. Il sut forger un style tellement novateur pour gagner et suscita les jalousies.

Treize titres majeurs en treize ans. Ces chiffres, dans leur brutalité, disent tout de la domination de l’AS Béziers à l’époque où la télévision passa du noir et blanc à la couleur. Dix fois, les Héraultais ont brandi le Bouclier de Brennus, à Lyon, à Bordeaux puis au Parc des Princes. Trois fois, ils ont embrassé le Du-Manoir (grosse importance en ces années-là). Sur dix-huit finales majeures, ils n’en ont perdu que cinq, quatre en fait car un Du-Manoir leur fut refusé après un nul face à Narbonne en 1978. Plus fort encore, en 1971-1972, l’ASB a vécu une saison à zéro défaite : en 1976-1977, elle n’a perdu qu’un seul match et a fini la saison lesté d’un quintuplé extraordinaire (championnat, Du-Manoir, bouclier d’automne, titres juniors Crabos et Nationale B). Le club est aussi resté invaincu pendant onze ans et demi à domicile (1969-1981). Cette équipe était une vraie machine de guerre comme le rugby français en a rarement produit (seuls Lourdes et Toulouse à notre sens peuvent rivaliser). Au fil des victoires, les Héraultais s’étaient forgé un avantage psychologique qui balayait les obstacles.

Au-delà des chiffres, Béziers c’était aussi des gueules, un peu effrayantes, le visage dur d’Alain Estève, la chevelure et la moustache de Michel Palmié, la détermination d’Armand Vaquerin. Même Olivier Saisset, qui passait pour un homme instruit, ne faisait pas rigoler. à les voir débouler des vestiaires, on comprenait ce qu’avaient ressenti les Français face aux invasions vikings, même si leur capitaine et stratège, Richard Astre, n’avait rien d’un guerrier qui part à l’abordage mais plutôt du dompteur d’un pack de fauves.

Mais l’aventure du « Grand Béziers », nous l’avons surtout apprécié avec du recul, des années après, en mesurant l’injustice des clichés qu’on faisait circuler à son sujet. On entendait parler d’un pack énorme et impitoyable, d’une équipe qui « ne faisait pas de jeu » ou qui « cachait le ballon » (critique suprême et tarte à la crème). Les Biterrois étaient tellement forts qu’ils suscitaient la jalousie, notamment dans un certain « Sud-Ouest » drogué à l’idéologie du jeu basco-landais. Nous avons mis des années à dépasser les préjugés et à comprendre que Béziers, c’étaient des avants terribles mais aussi une méthode et une façon de jouer révolutionnaire. Un rugby qui avait dix ans d’avance, au bas mot. Et aussi des trois-quarts qui marquaient des essais. Et même un arrière, Jack Cantoni, qui réussit en finale 1971, sous la pluie de Bordeaux, la relance la plus limpide de l’histoire soutenue par un ailier René Séguier dont le « cad-deb’ » n’avait rien à envier aux plus purs attaquants bayonnais ou montois. Les victoires et l’insolente domination suscitaient l’aigreur des foules, un peu comme en cyclisme quand, à la même époque, Eddy Merckx encaissait les bordées d’injures des spectateurs français
La composition d’équipe par vote

Notre admiration différée fut encore plus intense quand on prit conscience d’une chose : c’est que cette « machine de guerre » était composée à 80 % de joueurs du cru. Ils avaient tous, ou presque, appris le rugby aux alentours de la sous-préfecture. Cela fait presque sourire aujourd’hui de voir qu’Alain Estève (de Castelnaudary, via Narbonne) était considéré comme un étranger, tout comme Richard Astre et Jack Cantoni (de Toulouse). Ils étaient passés entre les mains d’un entraîneur hors pair, Raoul Barrière. Cet ancien pilier international fut à l’origine de tout. Il avait hérité d’une génération exceptionnelle, championne de France Reichel en 1968. à partir de ce matériau doré, il sut enclencher une dynamique qui dura quinze ans et qui se perpétua même après son départ, en 1978. La façon de jouer révolutionnaire, c’était la sienne. Comment la résumer ? Une sorte de « conservation » du ballon avant la lettre (le mot n’existait pas encore), où les avants essayaient de franchir tout de suite la ligne d’avantage en restant debout au moyen de petites passes courtes à l’intérieur puis les trois-quarts prenaient le relais. à ceux qui ne visualisent pas bien, on recommande la finale du championnat 1978 face à Clermont -son épilogue surtout- cette machinerie qui se met en route, avec une amplitude et une majesté qui a très peu vieilli pour faire gonfler le score.

À ceux qui veulent comprendre Béziers, on conseillera d’abord de ne pas confondre le fond et la forme. La rudesse des avants était une façade ou plutôt un socle qui empêchait l’adversaire de tricher et de pourrir les ballons. Qui se souvient que le colossal Alain Estève était surtout un formidable joueur de rugby, rapide, adroit et collectif ? Son coach avait su déceler ces qualités en lui. Il fallait le faire.

Qui se souvient que Barrière fut un entraîneur curieux de tout ? Toujours prêt à une innovation pour améliorer tel ou tel détail : la sophrologie, les entraînements filmés, les axes de poussée en mêlée, les discussions collectives aussi. « Il était très attaché à la notion de modernité. N’oubliez pas que nous étions dans une atmosphère post-soixante-huitarde. Tous les joueurs pouvaient participer à la construction de notre jeu et s’exprimer. à un moment donné, les joueurs votaient même pour la composition d’équipe », nous expliqua un jour Richard Astre. Le troisième ligne centre Yvan Buonomo nous avait confirmé : « On essayait, nous testions plein de trucs et tout le monde apportait sa pierre à l’édifice. Mais ce ne fut pas si facile car il lui a fallu trois ans pour forger notre style et notre sens du collectif, fondé sur le soutien et la conservation du ballon, qu’il ne fallait surtout pas faire tomber. »

L’AS Béziers fascinait aussi parce qu’elle était une conjonction de personnalités pas toujours accordées entre elles. On disait que les joueurs n’étaient pas forcément tous amis et ils n’en rajoutaient pas dans ce registre. Mais ils étaient tous tendus vers la victoire, comme des professionnels qu’ils n’étaient pas encore.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Cyril » Lun 15 Nov 2021 19:12

Merci pour avoir déniché ce superbe article !!
On pourra rajouter que dans aucun sport collectif, une équipe a réussi a etre invaincu pendant 12 ans a domicile !!
De souvenir ( a confirmer) ,il me semble que c'est La Voulte qui avait réalisé l'exploit a Sauclieres avec dans ces rangs un Biterrois de souche qui fut du reste un grand international Jean Luc Aveyrous.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede drop 74 » Lun 6 Déc 2021 15:08

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Re: Au temps des déménageurs

Messagede bubudelasb » Jeu 23 Juin 2022 18:15

André Buonomo
17 min ·
"Nos noces d'or avec Brennus"
Que reste t-il de nos amours ?
Rendez-vous ce 20 mai à partir de 11h à la « Coupole » cafétéria du géant Casino de Béziers avait dit Jean-Louis au téléphone, pour fêter nos noces d’or avec Brennus.
Nous y voilà. De « vieux messieurs », accompagnés de leurs épouses pour certains, pénètrent comme des clients de passages, dans la grande salle de ce self-service. Les murs sont tapissés de grandes photos de matchs de rugby ayant fait la gloire de l’A.S. Béziers et sur deux écrans se projette la vidéo de la finale 1972. Le propriétaire des lieux est fan de rugby. Quelques clients prennent leur café sans relever les yeux ou discutent en tête à tête devant
un apéro jaune sans perdre l’attention de leurs discussions. De nouveaux clients rentrent, d’autres sortent sans porter une attention particulière à ce qui se passe.
En effet, qui pourrait croire en voyant ce petit groupe de messieurs affaiblis par les traces physiques du temps, que ces derniers sont les joueurs du grand Béziers de cette finale qui se rejoue sous leurs yeux ?
Cinquante ans d’écart entre ces deux réalités face à face…Pas de réception officielle de la part du club, pas de représentants non plus. C’est le volume de la pluie des 11 boucliers de ce club qui a fait sa gloire, fêter un seul bouclier devient mesquin. Aussi, seule l’amitié est présente et c’est forcément mieux ainsi.
L’étreinte des retrouvailles est longue et chaleureuse, c’est une vraie chanson « de gestes » car les mots manquent pour définir le ressenti. Leurs yeux sont émus par le souvenir de revoir leur insolente jeunesse se projeter dans leurs dos, en couleur, avec le contraste saisissant de leurs rides actuelles, comme si ce jour devenait un film en noir et blanc.
En embrassant Ellie le puncheur, je ne peux penser qu’à son cher frère Armand immense force combative de la nature, trop vite disparu. De même en serrant notre petit prince Richard, maestro à l’oreille absolue rugby, je revois l’ombre tonitruant de Jacques qui, je suppose, dans l’au-delà, a dû faire encore deux de ses irrésistibles crochets à Dieu et au Diable…
En refélicitant René, qui sauve encore une fois cette victoire, nous évoquons la mémoire de Jeannot et Pepito. Nous saluons leur remarquable efficacité de terrain avec l’humilité et la
générosité qui en faisait ainsi des coéquipiers modèles avec un esprit d’équipe remarquable. L’élégant et performant Gérard met toute son énergie pour surmonter son handicap afin de
contribuer à la conversation par de grands sourires avec des yeux pétillants mais avec des mots balbutiés. Intérieurement, je suis en larmes… Georges, Le Grand, Olivier et Henri, sont absents mais ils sont là dans nos pensées car ils alimentent encore nos conversations avec passion. Sur l’écran, Henri reste Monsieur finale.
Ainsi, les géants sont encore plus grands dans leur absence.
Mon frère Yvan, fait observer que les joueurs courent tous beaucoup. Les huit avants sont souvent tous présents dans les regroupements comme le souhaitait notre inoubliable Raoul.
Yvan qui avait l’art d’aimanter le ballon et qui le donnait au timing le plus juste, constate aussi qu’il y a très peu de temps d’arrêts de jeu et surtout que les mêlées se jouent très rapidement. Jean-Louis, science de la complexité de ce jeu, approuve ces remarques et
souligne que notre but était, d’être toujours en soutien pour jouer debout et extraire le maximum de bons ballons.
Claude, Christian et un autre André, tous coéquipiers de cœur rouge bleu sont aussi présents même s’ils ne sont pas entrés sur le terrain pour cette finale. Porteur de leur passion pour ce jeu et de l’amour pour ce maillot, ils régénèrent sans cesse la force de cohésion de ce rugby. A écouter sans modération...
Et puis vient le temps de parler de nos prochains matchs pour les années à venir. Nous ne serons entrainés que par des médecins qui analyserons nos capacités de terrain à affronter
avec courage, aussi bien chez nous qu’à l’extérieur, l’adversaire infarctus, AVC, cancer, arthrose, covid ou autres équipes de cellules ou microbes par trop sympathiques.
En partant, chacun a bien compris que notre nouveau Brennus, s’appelle la Vie.
En 2072, Castre ou Montpellier fêterons les 50 ans du Brennus 2022. Que restera-t-il de leurs amours ?
Ce qui est sûr c’est que nous autres « Les Invincibles » comme l’avait écrit Didier Beaune, nous perdrons notre dernier combat mais nous sommes tous repartis avec la croyance de
nous revoir un jour, conduit par la puissance miraculeuse en la foi du lien rugbystique.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede FAB34 » Ven 24 Juin 2022 06:08

joli texte plein de nostalgie
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede panz » Ven 24 Juin 2022 11:19

Cinquante ans d’écart entre ces deux réalités face à face…Pas de réception officielle de la part du club, pas de représentants non plus.

tout est dis :cry:
merci pour tout, Camou. On est encore en ProD2
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede drop 74 » Ven 24 Juin 2022 22:10

panz a écrit:Cinquante ans d’écart entre ces deux réalités face à face…Pas de réception officielle de la part du club, pas de représentants non plus.

tout est dis :cry:

En même temps, ce ne sont plus, ni le même rugby, ni la même époque, ni les mêmes motivations pour la plupart des joueurs.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede larevolte » Sam 25 Juin 2022 10:43

Alain Plantefol s'est est allé.
"Le Chinois", était un sacré personnage dans le rugby. français. . Capitaine de l'équipe Agenaise championne de France en 1976 face à Béziers. il marqua ce jour là l'essai de la victoire.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Cyril » Mer 28 Sep 2022 18:40

larevolte a écrit:Alain Plantefol s'est est allé.
"Le Chinois", était un sacré personnage dans le rugby. français. . Capitaine de l'équipe Agenaise championne de France en 1976 face à Béziers. il marqua ce jour là l'essai de la victoire.


Finale ou on c'était fait 'antuber' a la sauce Messan.
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Re: Au temps des déménageurs

Messagede Bleu-Rouge » Ven 3 Mar 2023 09:47

100 ans d'histoire de l'ASBH passés au crible par David Wozniak : les records d'un règne sans partage

Rien ne semblait pouvoir arrêter Armand Vaquerin et ses coéquipiers.
Rien ne semblait pouvoir arrêter Armand Vaquerin et ses coéquipiers. - Archives Midi Libre

Rugby XV, Béziers, ASBH, Sport
Publié le 02/03/2023 à 20:06

Celui qui est aussi prestataire de services dans les rangs rouge et bleu s'est attelé, pendant quatre ans, à une thèse consacrée à l'ASBH. Une première. Midi Libre propose de découvrir des anecdotes qui font l'histoire du club biterrois.

Midi Libre propose, chaque jeudi, des anecdotes présentes dans sa thèse. Des témoignages ou encore des faces cachées de certains grands moments d'histoire du temps où l'ASB arborait encore un logo davantage rectangulaire qui avait pour couvre-chef une couronne. En sept volets, David Wozniack offre quelques moments savoureux qu'il a puisé à travers ses quatre ans de labeur. Voici le deuxième.

Lors de son règne sur l'Ovalie nationale, Béziers a notamment accumulé les records en tout genre. Celui qui est aussi prestataire de services au club en a listé les principaux d'un point de vue collectif :
Record d’invincibilité à domicile

Béziers détient le record d'invincibilité dans sa forteresse de Sauclières. Il est de... onze ans et neuf mois. Du 5 janvier 1969 (défaite 8-9 contre Brive) jusqu'au 11 octobre 1981 (défaite 10-19 contre La Voulte), les rugbymen biterrois ont chaque fois quitté leur terrain en levant les bras au ciel. Ce record est intéressant à analyser car il est déjà le record de France dans la discipline mais aussi le record de France tous sports collectifs confondus. Il pourrait même constituer un record du monde dans les sports collectifs. Seul le Real Madrid s’approche de ce record. En effet, le club de football espagnol a fait mieux en termes de matches soit 121 matches sans défaite mais il ne fait pas mieux dans le temps: 8 ans et 18 jours.
Record d’invincibilité toutes compétitions confondues

Du 1er septembre 1970 au 18 février 1973, soit deux ans, 4 mois et 17 jours, Béziers a signé un record d'invincibilité, toutes compétitions confondues. Cette incroyable performance n’est pas, malgré tout, le record en championnat. En effet, le grand Lourdes de Jean Prat fut invaincu pendant trois saisons, de 1951 à 1954.
Record du nombre de saisons invaincues en championnat

À compter de la saison de son premier titre de champion de France (1961), Béziers est demeuré cinq saisons sans défaites (1960/1961), (1970/1971), (1971/1972), (1974/1975), (1977/1978). C'est d'ailleurs un record de France tous sports collectifs confondus.
Record du nombre d’essais en moyenne par match sur une saison

Lors de la saison 1977/1978, Béziers a marqué 124 essais soit 6,52 essais par match. C'est un record de France et peut-être même mondial en club.
Record de points sur un seul match

En 1981, Béziers gagne contre Montchanin sur le score sans appel de 100 à 0. C’est un record de France peut être d’Europe mais pas du monde depuis le match ou Hong-Kong avait écrasé Singapour, en octobre 1994, sur un score de 164 à 13.
Quatre ans de travail sur l'histoire de l'ASBH

112 ans d'histoire. 112 ans de titres, mais aussi de déconvenues. En quatre ans de travail, lors desquels il se retrouvait parfois seul face à son ordinateur et ses bouquins, David Wozniak a retracé la vie de l'ASBH. Titulaire d'un doctorat en histoire contemporaine, il est un habitué de Raoul-Barrière. Ses premières recherches avaient pour but de nourrir le musée du club. Puis, il s'est lancé dans une thèse. Replongeant dans tout ce qui a fait l'histoire du troisième club le plus titré de France.
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