Bleu-Rouge a écrit:Pro D2 – Béziers : Rory Teague impose sa patte nouvelle à l’ASBH
Publié le 28 juillet 2025
Préparation physique renforcée, exigences accrues : à l’ASBH, le nouveau staff imprime sa marque. De quoi donner le ton d’une saison où Béziers veut exister parmi les ambitieux.
Rory Teague a imposé sa patte à l’ASBH – © Icon Sport
Un nouveau cycle, des méthodes plus rigoureuses
Ce virage coïncide avec un changement majeur à la tête de l’équipe première. Pierre Caillet, jusqu’ici manager de l’ASBH, a été invité à quitter le club à l’intersaison. Il a été remplacé par Rory Teague, ancien entraîneur de l’Union Bordeaux-Bègles et de l’équipe d’Angleterre. Avec lui, c’est tout un staff qui a été repensé, pour insuffler une dynamique nouvelle et plus professionnalisée. Teague ne fait pas dans la demi-mesure : exigence, clarté, rigueur. Son approche tranche avec celle de son prédécesseur, et les joueurs l’ont rapidement senti sur le terrain comme en dehors.
L’AS Béziers Hérault n’a pas attendu les premiers matches pour faire sentir que la saison 2025-2026 serait différente. Depuis la reprise, la préparation physique a pris un tour plus intense, presque brutal pour certains. « C’est plus poussé que les années précédentes », glisse un témoin régulier des séances d’entraînement. Le staff, renouvelé dans une partie de ses composantes, impose un rythme plus élevé, dans un cadre plus structuré et plus rigoureux.
Exit les préparations estivales où l’on pouvait encore souffler entre les blocs. Ici, la moindre baisse d’intensité est pointée. Les charges sont plus lourdes, les séquences plus longues, et la récupération chronométrée. Les joueurs sont poussés dans leurs retranchements, mais l’ambiance reste bonne : tout le monde semble embarqué dans le projet.
Un cap clair : hausser le niveau général
Derrière cette montée en puissance, il y a une idée simple : pour jouer un rôle en Pro D2, il faut élever le niveau. Et cela commence par l’entraînement. L’ASBH ne veut plus subir les temps faibles d’un championnat piégeux, où chaque déplacement peut se transformer en traquenard. La clé, c’est la constance. Et cette constance passe par un management plus carré, parfois plus raide, mais assumé.

J'ai eu les même échos par les quelques joueurs que je connais, ils en bavent comparé aux précédentes inter-saisons sous l'ère Caillet qui étaient beaucoup moins intenses, les joueurs doivent vivre ensemble en tous points de vue le temps de leurs travail ( arrivée à l'heure, manger ensemble, se soutenir dans les moments difficiles de la prépa physique, savoir discuter entre eux de tout, ... ) bref ce qui nous paraitrait logique pour souder un groupe ne l'était pas vraiment avant où on pouvait voir en interne des clans se former suivant les afinités de chacun ou même de leurs provenances ( les anglais notamment entre eux ). Le club se restructure, il se professionnalise encore plus, et je pense que la méthode anglo-saxone est pas si mal pour çà.
Après, pour le cas Boulassel, OK il nous faut un talon supplémentaire, mais j'espère qu'on ne fait pas une erreur de casting au vu de sa très mauvaise saison passée, car mise à part qu'il soit JIFF pour ce foutu quota à respecter, a-t-il vraiment le niveau ???
