Attention, je dis pas de les caresser non plus.
Mais dans chaque changement, le public a toujours été d'une rancoeur extrême, et moi le premier.
Et peut être aussi, qu'en se montrant extrême dans certains propos, ça peut aussi envoyer comme signal aux prochains "vous ratez pas, vous subirez le même traitement". Ça peut aussi refroidir ou mettre la pression.
Après oui, ça reste dans la limite, mais sur Facebook, sur les forums, quand certains défoncent, ça y va pas de main morte, c'est tout. Demander que la direction dégage, oui, avec force et détermination, oui.
Mais pour moi, nous arrivons dans un virage stratégique, à 1 mois de la reprise officielle, à quelques jours d'un match crucial en terme d'impact, où notre communication doit prendre un tournant qui trouve un écho, comme dit Victor, "irréprochable".
Nous devons être audible, crédible, sincère. On nous répète que nous sommes une Ville de Résistance, berceau de Jean Moulin (avec au passage un clin d'œil à la Brigade Cathare qui a l'époque subissait déjà des injustices, et dont Jean Moulin était un symbole).
On n'a jamais entendu De Gaulle dans ses allocutions traiter les Allemands ou Pétain d'enculés (même s'il le pensait)
C'est exagéré, j'en conviens, et peut être même malvenu, mais c'est pour montrer que même dans les pires circonstances, la communication a été primordiale.
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Mais je veux souligner qu'il faut peut être aujourd'hui rallier plutôt qu'insulter. Rassembler plutôt que diviser. Convaincre plutôt qu'imposer.
l'objectif de changement passe par une volonté commune, farouche, forte et soudée.
Résistons efficacement.