Une fusion nucléaire.

Depuis l’annonce de la fusion stade français racing 92 on entend un concert de vierges effarouchées qui s’offusquent de la chose. Autant le projet de rapprochement Bayonne/Biarritz faisait mal à mon rugby tant ces deux identités étaient différentes et au combien rivales, autant je me réjouis presque de celle des clubs de la capitale.
Quand le stade français fusionne avec le CASG Paris en 1995, alors en groupe B et qui était locataire Stade Jean-Bouin, pour des raisons plus ou moins avouées mais dont le but était soit disant de créer un grand club à Paris. Guazzini avait besoin de Jean-Bouin pour ses ambitions et personne ne s’inquiétait alors de voir disparaitre un club à Paris. L’opportuniste Maxou, en ressuscitant le stade français, permettait de plus de récupérer un palmarès qui, bien que très contesté, reste un des plus grands du rugby français. C’est ainsi que le SF a rayé de la carte le CASG Paris et est arrivé trois en plus tard au bouclier de Brennus.
C’est dans cette période que l’argent a pris le pas sur l’histoire, cette histoire qu’on nous ressort aujourd’hui en déplorant la disparition des entités parisiennes. Mais à l’époque c’est bien les mêmes qui nous disaient que Béziers n’avait pas pris au bon moment le virage du professionnalisme en nous piquant Dimitri Szarzewski, qui venait de faire ses premiers pas en EDF, grâce à la puissance financière de leur club à l’époque. Notre club perdra tous ses joueurs prometteurs depuis cette période. La roue tourne et celui qui jouait les prédateurs voit aujourd’hui tournoyer les vautours au-dessus de lui.
Je n’oublie pas non plus le club du racing 92 qui a rayé l'US Métro de la carte sans état d’âmes après leur fusion en 2001. Eux aussi n’hésitaient à venir se servir chez nous en joueurs. On n’était plus dans le rugby de papa, il fallait laisser la place aux finances et aux gestionnaires chef d’entreprise, Jacky en tête.
Alors même si je comprends l’inquiétude des employés de ces clubs, même si j’ai une énorme sympathie pour les vrais supporters qui n’ont jamais soutenu qu’une seule équipe, je voudrais faire passer un message aux dirigeants de ces deux clubs : vous avez voulu le professionnalisme, vous l’avez instauré quand vous étiez riches, et maintenant si l’un de vous deux doit crever en son nom et ben qu’il crève ! Je ne vais pas en pleurer pour autant. Au contraire je prends ça comme une bonne nouvelle. On va peut-être garder un joueur qui devait partir, on va vivre une fin de saison en roue libre avec une descente de moins de pro D2 en fédérale 1, il va peut-être même y avoir des joueurs à récupérer. Que des bonnes nouvelles pour nous en fait. Vive la fusion !
Quand le stade français fusionne avec le CASG Paris en 1995, alors en groupe B et qui était locataire Stade Jean-Bouin, pour des raisons plus ou moins avouées mais dont le but était soit disant de créer un grand club à Paris. Guazzini avait besoin de Jean-Bouin pour ses ambitions et personne ne s’inquiétait alors de voir disparaitre un club à Paris. L’opportuniste Maxou, en ressuscitant le stade français, permettait de plus de récupérer un palmarès qui, bien que très contesté, reste un des plus grands du rugby français. C’est ainsi que le SF a rayé de la carte le CASG Paris et est arrivé trois en plus tard au bouclier de Brennus.
C’est dans cette période que l’argent a pris le pas sur l’histoire, cette histoire qu’on nous ressort aujourd’hui en déplorant la disparition des entités parisiennes. Mais à l’époque c’est bien les mêmes qui nous disaient que Béziers n’avait pas pris au bon moment le virage du professionnalisme en nous piquant Dimitri Szarzewski, qui venait de faire ses premiers pas en EDF, grâce à la puissance financière de leur club à l’époque. Notre club perdra tous ses joueurs prometteurs depuis cette période. La roue tourne et celui qui jouait les prédateurs voit aujourd’hui tournoyer les vautours au-dessus de lui.
Je n’oublie pas non plus le club du racing 92 qui a rayé l'US Métro de la carte sans état d’âmes après leur fusion en 2001. Eux aussi n’hésitaient à venir se servir chez nous en joueurs. On n’était plus dans le rugby de papa, il fallait laisser la place aux finances et aux gestionnaires chef d’entreprise, Jacky en tête.
Alors même si je comprends l’inquiétude des employés de ces clubs, même si j’ai une énorme sympathie pour les vrais supporters qui n’ont jamais soutenu qu’une seule équipe, je voudrais faire passer un message aux dirigeants de ces deux clubs : vous avez voulu le professionnalisme, vous l’avez instauré quand vous étiez riches, et maintenant si l’un de vous deux doit crever en son nom et ben qu’il crève ! Je ne vais pas en pleurer pour autant. Au contraire je prends ça comme une bonne nouvelle. On va peut-être garder un joueur qui devait partir, on va vivre une fin de saison en roue libre avec une descente de moins de pro D2 en fédérale 1, il va peut-être même y avoir des joueurs à récupérer. Que des bonnes nouvelles pour nous en fait. Vive la fusion !